4 idées reçues sur l’assurance-vie

4 idées reçues sur l’assurance-vie

 

Il a beau être l’un des placements préférés des Français, de nombreux aspects du contrat d’assurance-vie sont encore méconnus. Idées reçues sur l’âge auquel il est possible de souscrire une assurance vie, sur son utilité et ses frais… Voici de quoi démêler le vrai du faux.

L’argent placé sur une assurance-vie est bloqué

Un cliché qui a la vie dure : les fonds placés sur une assurance-vie seraient bloqués pendant huit ans. La plupart des titulaires d’une assurance-vie ou des personnes qui envisagent d’en souscrire une en sont convaincus. Pourtant, c’est faux. Le cap des huit ans concerne la fiscalité, pas la disponibilité de l’argent. Vous pouvez en disposer à tout moment en faisant une demande de rachat, qui peut être totale (c’est-à-dire qu’elle concerne la totalité des fonds) ou partielle (une partie de la somme reste sur l’assurance-vie). Sachez simplement qu’il peut y avoir un délai (jusqu’à 15 jours) avant que l’argent soit disponible.

Il y a des frais cachés dans l’assurance-vie

Il existe bel et bien des frais lorsque vous signez un contrat d’assurance-vie, mais ils ne sont pas cachés : l’organisme auprès duquel vous souscrivez votre contrat est obligé de les afficher clairement, ce qui vous permet d’être informé et de faire votre choix en toute connaissance de cause. Vous aurez à payer des frais de versements ou d’entrée au moment de la signature du contrat (généralement compris entre 3 et 5 %), des frais de gestion pendant la durée du contrat, éventuellement des frais de sortie anticipée si vous décidez de mettre fin à votre assurance-vie avant la date prévue, et des frais d’arbitrage pour les contrats multisupports.

L’assurance-vie ne sert qu’en cas de décès

Le nom même du contrat et le concept de bénéficiaire ont tendance à induire en erreur : le préjugé veut que l’assurance-vie ne soit utile qu’aux bénéficiaires après le décès du souscripteur, avec notamment des avantages en termes de droits de succession et de mutation. Pourtant, si ces avantages sont bien réels, l’assurance-vie représente avant tout un placement pour la personne qui signe le contrat : dans l’idéal c’est elle qui en profitera ! L’assurance-vie permet de se constituer un capital en vue d’un projet à réaliser ou de mettre de l’argent de côté pour la retraite. C’est aussi de l’argent disponible en cas de coup dur.

L’assurance-vie après 70 ans, ça n’en vaut pas la peine

Il est vrai que les règles de l’assurance-vie changent après 70 ans, ce qui explique que beaucoup conseillent d’en souscrire une avant ce cap. Toutefois, même après, les conditions présentent des avantages, aussi bien pour l’assuré que pour ses bénéficiaires. Ce qui change, c’est la fiscalité en cas de décès. Les sommes versées sur l’assurance-vie avant les 70 ans du souscripteur sont traitées hors succession et ne sont donc pas soumises aux droits de succession, alors que celles versées après le sont… Toutefois, ce n’est pas le cas des intérêts qu’elles auront rapportés, l’opération reste donc intéressante pour les bénéficières.

 

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